Le futur du commerce sera de vendre « moins du plus », soit des petites quantités mais en grand nombre. A en croire le titre d’un ouvrage de Chris Anderson, The Long Tail : Why the Future of Business is Selling Less of More (La Longue Traîne : Pourquoi l’Avenir du commerce est de vendre Moins du Plus), l’avenir du commerce ne réside plus dans les best-sellers et autres têtes de gondoles.
Ce diplômé de physique, ancien journaliste à The Economist, a utilisé pour la première fois l'expression "Long Tail" dans un article du magazine Wired, dont il est rédacteur en chef. Le nom peut laisser perplexe ; pourtant, la "Long Tail", "Longue Traîne" ou "Longue Queue" en français, désigne un phénomène connu depuis longtemps des statisticiens. Mais Internet y a mis son grain de sel et a offert à cette théorie économique l’occasion de prendre toute son ampleur.
Un nom barbare, peut-être mais en somme, un principe simple, et parfaitement adapté à Internet et à sa constante expansion. La Longue Traîne désigne l’ensemble des produits des fonds de catalogue qui se vendent en proportion réduite mais dont la somme des ventes pourrait collectivement dépasser la vente des produits les plus vendus.
Ainsi, avec le système de liens pointant vers certains sites ou grâce à une visibilité plus efficace sur Internet, certains produits faisant l’objet d’une faible demande ou n’ayant qu’un faible volume de vente peuvent collectivement représenter une part de marché supérieure ou égale à celle des best-sellers.
cf. article ci-dessus
mercredi 9 janvier 2008
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire